Les commissions formation intiale et formation continue ont travaillé pendant six mois sur ce sujet. Parmi les auditions, seuls les deux Recteurs ont défendu le choix ministériels, justifiant au passage les différents tournants de Darcos : de la circulaire secrète au protocole signé. Il faut savoir de plus que les deux Recteurs n’ont pas du tout pratiqué la même politique en ce domaine. A Aix, le Recteur de Gaudemar n’a transformé que 21 BEP en bac pro, ouvrant par ailleurs des CAP ( avec des moyens pris sur les collèges !). Par contre à Nice, l’application zélée du Recteur Hardouin a conduit à quasiment généraliser la fermeture des BEP pour passer au bac pro en 3 ans, pour 65% d’entre eux : mais il n’a jamais été possible d’avoir un réel état des lieux...
Certes, c’est un avis du CESR, et non un texte syndical ! Mais à le lire, on voit bien que les critiques et mises en garde sont si nombreuses qu’une seule conclusion s’impose. Quand il n’y a que les Recteurs pour défendre l’indéfendable...
Lors des débats en plénière, les organisations syndicales ont rappelé leurs critiques fortes, de même que le 3° collège ( association, dont FCPE, la FCPE était le rapporteur du texte), mais aussi artisanat qui s’inquiète sur le devenir du BEP, sur les conséquences en matière d’apprentissage...